Cet article est basé sur les résultats de ce sondage : https://goo.gl/forms/tnCzbk2q55XAC7am2.
68 personnes ont répondues à ce sondage le jour où j’écris ces lignes. Je les remercie fortement ! Si ces résultats connaissent une modification significative je referai un article qui montrera cette évolution.
Profil des personnes ayant répondues au sondage :
La grande majorité des sondés sont des personnes travaillant dans le métier du test logiciel. Tous les niveaux d’expérience sont bien représentés à l’exception des personnes qui ont moins d’un an d’expérience :
La formation au métier du test :
Le test est un métier qui est peu présenté (ou présenté depuis peu de temps) dans les écoles d’ingénieurs et universités où seuls 20% des sondés ont répondus avoir eu une présentation de ce métier.
Commencer le métier du test
Malgré, le fait que seulement 20% des sondés n’aient entendu parler du métier de testeur, il y a 47,6% de ces derniers qui ont commencé le test en école d’ingénieur (stage) ou lors de leur premier emploi !
Cela montre, selon moi, que la demande des entreprises est supérieure à l’offre faite par les études supérieures. Il faut donc augmenter la visibilité du test pour les étudiants.
Dans la quasi-totalité des cas, les premières missions de tests consistent à exécuter des tests manuels. Néanmoins l’écriture de ces mêmes cas manuels est assez fréquente également et il y a une part non négligeable (plus de 25%) de personnes commençant le test directement avec de l’automatisation.
Je pense que la proportion de première mission pour l’automatisation va augmenter car les profils d’automaticien sont très recherchés et que pour cela il faut de bonnes base de développement. Je rencontre fréquemment des automaticiens qui étaient d’anciens développeurs et qui ont été engagés spécifiquement pour faire des tests automatisés.
Par contre, même si les testeurs commencent avec une mission d’exécution de tests manuels, le secteur d’activité est très varié, même si les applications web et le secteur des communications représentent à eux 2 environ 45% des premières missions des sondés. On a 23 réponses différentes à cette question (aucun sondé n’a commencé dans les jeux vidéos ou les applications mobiles).

L’image des tests
L’image des tests est globalement bonne (85%) pour l’ensemble des sondés, par contre ces même personnes pensent que l’image du test, en général est moins bonne.
Cela correspond-il à une réalité ou une perception ? Toujours est-il que le décalage est important et que le meilleur moyen de le combler est d’améliorer la communication et la visibilité des testeurs.
Cela peut également être dû à des situations comparables à celle laissé dans le commentaire ci-dessous :


Le but des tests
Ici, j’ai posé une question spécifique avec un seul choix possible. Quel est, selon vous, le principal but des tests. C’est un exercice difficile car les tests ont plusieurs buts et qu’il faut donc, selon son expérience et sa vision, faire un choix et sélectionner le but, qui, selon nous, est vraiment le but primaire des tests.
Cette question a donné lieu à quelques commentaires :
2 réponses se dégagent plus que les autres :
· Améliorer la qualité de l’application (41,2%)
· Donner de la visibilité sur la qualité de l’application (29,4%)
La différence entre ces 2 visions est claire.
Dans un cas, on considère que le but principal des tests est d’apporter de l’information et que la correction et l’amélioration de l’application ne dépend pas (entièrement du test).
Dans l’autre cas (le majoritaire), on considère que si l’on fait des tests c’est justement pour trouver des bugs, les résoudre et donc d’améliorer la qualité. En fait c’est la continuité du cas sur la visibilité.
Je suis plutôt partisan du premier cas, car je considère que l’amélioration de la qualité vient après la visibilité et que c’est un autre objectif. Cela reste ma vision personnelle et comprend parfaitement les personnes qui en ont une autre.
Le test, un métier d’avenir !
Enfin, dernière partie, le futur. Le métier du test est un métier où les personnes se voient à long terme.
En effet, seul 10% des sondés pensent ne plus être dans le test d’ici 5 ans, et quasiment 50% pensent encore l’être. Le temps où le test ne servait que de tremplin ou de « passage » dans une carrière serait-il révolu ? Dans tous les cas les perspectives de carrières et d’évolutions sont nombreuses !
Et vous ?
Que pensez-vous de ces résultats ? Comment les interprétez-vous ?
Je tiens également à préciser que ce sondage a été fait par des personnes ayant eu connaissance de celui-ci. L’échantillon n’est donc pas forcément représentatif et les personnes ayant répondues sont surement des personnes intéressées voire passionnées par leur métier, certaines réponses doivent donc être nuancées.
Réagissez autant que vous le souhaiter dans les commentaires.
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[…] En 2017 le sondage était sur le début des testeurs dans le test. […]
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