Lorsque l’on veut automatiser, il faut se poser de nombreuses questions et établir une stratégie d’automatisation afin de maximiser ses chances de réussir cette automatisation et d’optimiser son retour sur investissement.
Comme pour les tests manuels, il y a des spécificités aux tests mobiles. Cet article a pour but de mettre en lumière certains d’entre eux.
Automatisation pour une application Web :
On remarque qu’en général pout automatiser une application web, l’accès à un seul ordinateur le navigateur sur lequel on veut tester l’application à tester est en général suffisant.
Automatisation « Mobile » :
Pour une application mobile on voit qu’il y a une couche supplémentaire dans l’architecture. En effet, avoir le test automatisé et le framework directement sur le téléphone ne se fait pas (ou du moins pas encore). Le but étant, dans le meilleur des cas, de tester directement sur l’environnement final.
Pour cela, il faut souvent recourir à un logiciel afin de faire la liaison entre l’ordinateur et le téléphone. Ce logiciel spécifique doit être installé sur l’ordinateur (dans sa version ordinateur) et sur le téléphone dans sa version téléphone.
Cela engendre donc des choix à faire :
· Quel logiciel utiliser ? faire une étude de marché pour savoir lequel correspond le mieux à nos besoins. Le plus connu actuellement est Appium.
· Quels téléphones ? Comme pour les choix en amont où on choisit quels téléphones seront testés, il faut choisir sur quels téléphones on souhaite exécuter les tests automatisés. Ce choix est important car il faut avoir le logiciel sur chaque téléphone (cela nécessite du temps et de la maintenance). De plus, par expérience, ce n’est pas parce qu’un test automatisé fonctionne sur un téléphone qu’il fonctionne sur un autre (problèmes de surcouches, de versions (appium ne fonctionne pas avec toutes les versions d’android)…).
A noter:
Il est toujours possible d’automatiser les tests et de les exécuter avec :
· Une machine virtuelle simulant le téléphone, cela reste malheureusement de la simulation et n’est pas forcément très fiable.
· Utiliser des téléphones en mode « As a service » ce qui donne accès à des téléphones physiques dont on a une vision de l’écran depuis l’ordinateur pour exécuter les tests. Dans ce cas l’architecture donnée reste la même, la seule différence est l’accès potentiel à plus de téléphones et le fait de ne pas avoir le téléphone « physiquement » ce qui peut compliquer les investigations.
Conclusion :
Les tests mobiles sont des tests avec de fortes spécificités et de nombreux challenges à relever. Ils forcent à se poser de nombreuses questions et l’expérience du testeur y est très importante. Un autre point fort que je vois avec ces tests est qu’ils sont selon moi le point de départ des tests IoT car pour ces derniers les problématiques auxquels nous devront faire face seront les mêmes que pour les tests mobiles mais dans des proportions beaucoup plus importantes.
J’espère que cette série vous aura permis de mieux comprendre les tests mobiles.
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