Entreprendre une démarche de qualité durable dans le numérique, c’est reconnaître que la valeur d’une entreprise se mesure aussi par son impact positif sur le monde des utilisateurs et des collaborateurs.
Cette approche résulte de constats réguliers que nous faisons, en tant que protagonistes au sein de l’industrie informatique. Ces observations s’accompagnent probablement pour vous-même de réflexions, plus ou moins prononcées sur la viabilité à long terme du monde numérique, tel qu’il est aujourd’hui. Parmi les constats qui nous poussent à développer cette nouvelle stratégie qualité, nous pouvons retrouver la consommation énergétique élevée, l’utilisation intensive de ressources rares et non renouvelables, l’obsolescence programmée, la production croissante de déchets électroniques, pour ne citer qu’une partie de ces enjeux majeurs.
La qualité durable implique de nourrir une culture de la qualité qui s’entretient pour fournir des logiciels dont les concepteurs sont fiers et les utilisateurs satisfaits puisqu’ils sont utiles, conçus pour durer, accessibles et humains. Elle sous-entend un affinage régulier et met l’accent sur un élément clé dans toute réalisation : la mesure.
Faire preuve de mesure est utile pour éviter les dépassements et le gaspillage. Prendre des mesures l’est également pour être juste, maintenir un cap, faciliter la gestion et les décisions mais aussi mettre en lumière les progrès accomplis. Comment donc favoriser cette culture d’un numérique mesuré ? Afin d’illustrer cet état d’esprit, nous allons évoquer la famille Qualibert qui souhaite rénover sa maison, avec un collectif fort où chacun apporte sa pierre à l’édifice, comme on le ferait pour s’engager dans l’entreprise de la qualité durable.
A propos de l’auteur: Nabil Idhammou
Ingénieur conseil en test et automatisation, formateur et représentant RESET (Responsabilité Economique, Sociale, Environnementale et Technologique) chez Onepoint.