Bonjour à tous,
Merci à Marc qui m’a donné l’occasion de rebondir sur une de ses publications sur la priorité et la criticité.
Souvent vous avez pu le constater soit dans les outils qu’on vous propose, soit car vous avez envie de bien faire, vous mettez en place des indicateurs qui normalement doivent pouvoir aider toutes les personnes qui devront s’en servir.
Les indicateurs ne sont pas utilisées uniquement dans les tests comme La criticité, la priorité…., ca peut avoir un rapport avec les risques….une probabilité, un impact….ou autres chose.
Quand on doit pouvoir prendre des décisions des tableaux nous sont fournis avec des listes de choix permettant de remplir des cases pouvant servir à faire des statistiques, ou des choix pour une priorisation de traitement.
Exemple :
Probabilité d’apparition | Impact ou Risque |
Très basse Basse Moyenne Forte Très Forte | Très Faible Faible Moyen Fort Très Fort |
Ou encore
Urgence | Impact |
1-Elevée 2-Moyenne 3-Faible | 1-Fort 2-Moyen 3-Faible |
…..
Le problème est que psychologiquement, quand on hésite à faire un choix, on va avoir tendance à choisir la valeur du milieu, on ne veut pas mettre 1, on hésite avec 2, 3 ne correspondant pas car on veut une correction mais ce n’est pas bloquant pour la prod car il y a une solution de contournement….On ferait pareil dans une liste proposant 5 choix, on hésiterait alors entre 2,3 et 4, et on choisirait certainement 3.
Plus tard, si on utilise 2 paramètres comme l’urgence et l’impact pour faire un choix, on se retrouve régulièrement à devoir mettre en place une seconde phase de décision (identique au cas précédemment expliqué) car il y a trop d’anomalies à traiter ayant les même caractéristiques [2-Moyenne,2-Moyen].
La courbe induite par des critères proposant une graduation impaire nous donne la plupart du temps celle se trouvant en [A] dans l’image suivante.
On s’aperçoit que le pic est placé sur le centre, ce qui implique la nécessité d’une seconde réflexion pour alléger la prise en considération pour un traitement.
On a souvent la réaction: « Mais il y a trop de choses à traiter, nous n’aurons pas le temps »
Dans le cas [B], la diffusion du au choix dans une liste « Paire », permet psychologiquement d’étaler son propre choix par une réflexion plus adéquate. On va devoir trancher !
On distribue ce qu’on avait en [A] P2 (voir d’autres items), en [B] P2, P3, et peut-être P4.
On fournit moins de choses à faire dans une urgence ou une priorité plus haute qu’avant. On fait en sorte qu’il y ait moins de pression.
En imaginant qu’on utilise Urgence et Impact pour calculer une Priorité ==> P = Fct(U,I), on allégera le travail des décisions car le nombre P3 et P4 sur [B] seront moins important que P2 et P3 sur [A]. Je traiterai en premier P3 et P4 dont la somme est 10, alors qu’avant j’aurais du traiter P3 avec 3 cas, et travailler pour savoir par quoi commencer sur P2 = 11 (P2+P3 = 14)
Donc même si vous décrivez bien comme vous le pensez ce à quoi correspondent les 1,2,3,4 et 5, le fait que le nombre de possibilités soit impair pose plus de problèmes alors qu’on pensait en en résoudre.
A propos de l’auteur: Lionel Gravereau
Tout d’abord je tenais à remercier Marc qui m’a donné l’occasion d’écrire ce cours article sur une chose dont j’ai pu à chaque fois voir les travers (humain et décision).
Je travaille depuis plus de 20 ans dans le secteur du test logiciel, c’est mon dada comme on dit. .
Mon monde tourne autour des secteurs Bancaires, Financiers, du monde des Assurances, des éditeurs de logiciels. J’aime aussi tout ce qui est en rapport à la recherche et la science
J’ai pu apporter mes connaissances et compétences à chaque fois dans ces environnements divers et la satisfaction client à toujours été mon but. Je suis client aussi !!!