L’objet de cet article n’est pas uniquement de parler du But principal des tests. Non, dans cet article je vais plus me pencher sur les raisons instinctives qui font que nous, humains, testons.
En d’autres termes: Pourquoi testons-nous ?
Nous testons pour nous assurer de la qualité de notre travail
Une des premières choses que l’on teste c’est notre travail. L’idée de s’assurer que le travail que nous avons effectué correspond à ce que nous voulions et que l’on pourra exécuter l’objectif que l’on s’était fixé avec ce que nous avons construit.
Cela se fait depuis l’aube de l’antiquité et ce, quel que soit le contexte. On peut penser à:
- le travail de la terre (la terre est-elle assez meuble et enrichie),
- la création d’outil (l’outil permettra t-il de résoudre mon problème),
- la cuisine (est-ce bon?)…
Assurer la qualité de notre travail permet d’ailleurs également d’assurer notre sécurité
Nous testons pour pouvoir échanger
Lorsque nous testons (ou faisons tester) ce que nous avons fait ou que quelqu’un d’autre a fait, nous le faisons dans un but de communication.
Le test a la faculté de réunir plusieurs personnes sur un projet/produit commun, cette réunion donne lieu à des échanges, des discussions, de la vie sociale… Vie sociale dont nous comprenons sa prépondérance que lorsque l’on en est privé.
Le test rempli ce besoin de vie sociale de par les échanges qu’il crée, des retours qu’il engendre… En fait, des liens qu’il tisse entre le(s) créateur(s) et le(s) testeur(s).
Il est d’ailleurs important de ne pas oublier cela dans le logiciel: Le testeur n’est pas là pour critiquer le travail des développeurs!
Nous testons pour nous améliorer
Le test, enfin, les résultats des tests permettent de nous améliorer.
On a construit un outil pas assez solide ? Essayons de re-construire un outil identique ou bien de changer ses matériaux ou encore notre manière de le fabriquer afin de le rendre plus solide!
Le test est une mine extraordinaire d’amélioration continue! De par le test on découvre des failles, on repère certains échecs… Et on apprend de ces erreurs.
De par le test on expérimente, de par nos expériences nous apprenons. C’est d’ailleurs comme cela que nous nous construisons dès le plus jeune âge. Nous ne pouvons apprendre sans l’expérimentation et donc sans le test qui en est une forme évidente.
Nous testons par curiosité
Un autre aspect du test, qui est d’ailleurs assez proche du précédent, est que le test permet d’assouvir notre curiosité.
Que faisons nous la première fois que nous sommes devant un objet que nous ne connaissons pas ? Nous l’examinons! Il en est de même avec un logiciel, une plante… Et même un autre être humain. Nous voulons/devons savoir. Le test permet cela.
En tant qu’humain, nous avons soif d’apprendre. D’ailleurs, si nous n’apprenons pas, si nous ne nous activons pas, l’ennui se pointe. Cet ennui nous pousse à nous activer et faire quelque chose!
On dit souvent que « La curiosité est un vilain défaut », je pense tout le contraire! La curiosité est une énorme qualité, elle nous permet d’apprendre et d’évoluer. Elle a permit à l’homme d’acquérir des connaissances et de réaliser des exploits qui semblent impossible au monde « animal » (entre « » car l’homme est un animal).
Si je devais définir 2 caractéristiques qui ont permis à l’homme de réaliser des exploits comme aller sur la lune, voler, échanger en instantanée à l’autre bout du monde… Cela serait la curiosité et l’imagination!
Conclusion
Nous testons instinctivement et ce pour de nombreuses raisons!
Ce besoin de tester fait partie de notre être car il permet de satisfaire différents besoins comme nos besoins de sociabilité, de curiosité. De même de test, de par son essence nous permet de repérer avant qu’il ne soit trop tard d’éventuels failles qui pourrait nous être dommageables (comme une lance dont la pointe serai mal fixée)
Au final, le test logiciel n’est qu’une partie d’un grand ensemble ancestral qui est le Test, l’expérimentation.
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N’hésitez pas à faire vos propres retours d’expérience en commentaire.
2 Responses
« Le test logiciel n’améliore pas la qualité. Il la mesure. »
Es-tu d’accord?
On pourrait faire ce raccourci.
Il faut néanmoins faire attention car si on le prend il n’y a alors quasiment plus de différence entre le test et de la supervision en production (ou même un système de notation par les utilisateurs).
« Le test logiciel n’améliore pas forcément la qualité mais il contribue à la construction d’un service de qualité » me semble plus précis