Le testeur 2017 ne sera plus celui de 2016. Le testeur 2017 sera un testeur 2016 amélioré, prêt à répondre aux nouveaux défis qui se présentent en plus de ceux qu’il connaissait déjà avec 2016.
Le testeur 2017 devra donc :
· Travailler encore plus sur l’automatisation des tests : l’automatisation est de plus en plus présente, son offre également. Le testeur 2017 devra connaitre les outils présents sur le marché afin de sélectionner celui qui correspond le mieux à ses besoins. Le testeur 2017 devra aussi savoir écrire des tests automatiser (ou utiliser le KDT) et les maintenir (voir aussi mes 2 articles (ROI – Pourquoi automatiser ?) sur le sujet).
· S’adapter à l’IoT : L’IoT (Internet Of Things) est certainement un des secteurs qui se développera le plus en 2017. Les tests sur ce secteur sont particuliers et compliqués à mettre en place. Comment s’assurer que notre logiciel de commande vocale de la télévision fonctionne sur tous les téléviseurs ? Une généralisation des phases de bêta test (comme dans les jeux vidéo), une mise en production progressive (comme pour des groupes comme Facebook) ou des labos mutualisés inter-entreprises (sous le modèle « Tests as a service ») seront-elles des solutions fiables ?
· Améliorer les tests sur mobiles : comme tous les ans les applications (comme les terminaux) mobiles vont continuer à être de plus en plus utilisées et nombreuses. Les clients de plus en plus exigeants car le secteur est de plus en plus concurrentiel. La qualité sera souvent un facteur déterminant de la réussite. Pour cela les tests sur mobiles devront être encore améliorés et plus efficaces. Des outils comme Appium pourront-ils répondre en partie à cette demande ?
· Collaborer avec les équipes DevOps : afin de permettre la mise en place de déploiement continu tout en garantissant un bon niveau de qualité. Pour cela les tests vitaux sont nécessaires mais aussi un travail sur les tests de performances, de charges… Le déploiement continu c’est l’avenir du Web (lire cet article du Guardian (en anglais) pour s’en convaincre)!
· Continuer à s’imposer dans les équipes agiles : L’équipe de développement d’un Scrum ce n’est pas que des développeurs, les testeurs y ont toute leur place. Leur rôle est légèrement différent qu’en cycle en V mais tout aussi important ! L’utilisation des TDD peut avoir un grand intérêt dans des méthodologies comme le Scrum.
· Continuer à communiquer sur l’importance et l’intérêt du métier de testeur : le métier de testeur continue d’avoir une mauvaise image, il faut donc continuer à travailler afin de l’améliorer (c’est ce qui m’a poussé à écrire des articles sur Linkedin)!
· Faire connaitre le métier du test dans les écoles : les besoins en testeurs sont toujours plus grands. D’ici 2020 il y aura plus de testeurs que de développeurs dans des entreprises comme Microsoft. Il faut donc intervenir dès les écoles afin de donner envie aux futurs ingénieurs de faire ce métier du test. Les testeurs qui sont « tombés par hasard dans le métier du test » ne seront plus assez nombreux pour fournir la demande en ingénieur de test compétent (c’est pour ça que j’ai commencé à faire des conférences sur le métier du test dans ces écoles)!
· Être visible : c’est primordial pour l’avenir du métier. Le métier du test ne doit pas rester dans l’ombre on ne doit pas accepter que des manager ou des chefs de projets disent « je ne sais pas ce que font les tests ». Pour cela il faut donc avoir des livrables de test propres, bien communiqués mais aussi accessibles !
· Mieux comprendre ses échecs : l’échec fait partie du métier, il est malheureusement difficilement chiffrable en test. Pour pallier à cela, une mise en place d’indicateurs peut être d’une grande aide.
· Garder tous ses points forts de 2016 et les améliorer : je sais c’est évident mais le but est de s’améliorer. Il faut donc garder et capitaliser sur ses points forts (comme une bonne écriture des cas de test, ou bonne maintenance et l’utilisation des plans de test…)!
L’année 2017 sera donc une année pleine de challenges pour les testeurs où il faudra améliorer le présent avec une meilleure gestion de l’automatisation des tests et continuer à améliorer l’image de ce métier mais aussi capitaliser sur l’avenir en développant des compétences dans l’IoT et faire connaitre ce métier dans les écoles d’ingénieurs.
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