Dans leur maison en pleine transformation, la famille Qualibert s’active, décidée à mieux gérer ses impacts. Sur la base de leur état des lieux, ils commencent par des renforcements et des réparations essentiels. Puis, ils s’attèlent à redéfinir les espaces pour améliorer la circulation, le confort ainsi que l’isolation. Chaque contribution est mesurée dans sa justesse et ses conséquences qu’elles soient négatives ou positives. Ils ont fait le choix d’utiliser des matériaux durables, recyclés ainsi que des appareils écoénergétiques pour leur efficacité. Leur priorité, à cette étape, est d’éviter le gâchis et tout ce qui leur paraît inutile en se basant sur un principe clé : Faire moins mais mieux. Toute la famille peut participer activement, chacun apportant ses idées et son énergie, ce qui crée un sentiment de fierté et de responsabilité collective. Ils travaillent ensemble pour créer un espace qui n’est pas seulement un lieu de vie, mais une déclaration de leurs valeurs.
Pour l’entreprise de la qualité durable c’est pareil et chaque petit pas compte. Après un audit interne, on corrige ce qui doit l’être et on encourage et valorise les bonnes pratiques en favorisant la communication des informations essentielles. De manière collective, visible et régulière, les nouvelles pratiques sont priorisées selon leurs difficultés d’implémentation et leurs niveaux impact. Pour chaque employé, il est possible de consulter et de contribuer aux enjeux et objectifs. Les avancées sont aussi bien « logicielles » que « matérielles ». Par exemple, dès l’optimisation du code, la réduction des redondances, le recyclage des composants développés, la minimisation des données stockées inutilement ou l’utilisation de frameworks économes en ressources, pour réduire la charge sur les serveurs. Les employés peuvent s’inscrire dans des logiques de recyclage ou de réparation pour les appareils électroniques. Il est également possible de s’engager avec des datacenters qui adoptent de bonnes pratiques comme le free-cooling pour exploiter les températures ambiantes, le refroidissement naturel par l’eau de mer, l’immersion dans l’huile pour dissiper la chaleur des composants électroniques ou qui utilisent des énergies renouvelables. La pensée Lean, qui vise à éviter tout gaspillage et qui est à l’origine de l’agilité, s’adapte à tout modèle de développement, même ceux dits « séquentiels ». Dans ces cycles traditionnels, les tests statiques en amont permettent d’éviter ce qui n’est pas nécessaire. En agile, on ne surcharge pas les backlogs de sprint en gardant des objectifs clairs et réalisables. Pour chaque modèle, l’entreprise conserve au cœur de sa stratégie, la notion de qualité plutôt que de quantité. Pour mesurer l’efficacité de toutes ces pratiques, des indicateurs clés de performance pertinents sont mis en place, incluant par exemple, la réduction de la consommation énergétique, le taux de réutilisation des ressources, l’engagement des employés, l’efficacité des initiatives de durabilité et la réduction des déchets numériques. Il existe également des outils dédiés pour suivre et gérer l’empreinte carbone de l’entreprise et de ses produits. Grâce aux mesures régulières, les facteurs clés identifiés permettent de diffuser le chemin le parcouru, celui qui reste à faire et les erreurs de parcours afin de maintenir le cap vers la qualité durable.
A propos de l’auteur: Nabil Idhammou
Ingénieur conseil en test et automatisation, formateur et représentant RESET (Responsabilité Economique, Sociale, Environnementale et Technologique) chez Onepoint.