Veille ? comment je reste informé des dernières tendances !!!

Avec l’arrivée de l’agilité il y a quelques années déjà, le monde du test logiciel est en pleine transformation et le rôle du testeur évolue très vite.

Selon moi, il est déjà loin le temps des rôles tels que définis par l’ISTQB qui catégorise les testeurs en  manageur de test, analyste de test et analyste technique de test.

Dans ce nouveau paysage « agiliste », j’ai le sentiment que le testeur, plongé au sein des équipes de développement, se doit de mélanger les trois rôles.

Bien évidemment, il aura des affinités différentes sur chacun des rôles selon son propre parcours. Et au final, le testeur qui aura réussi à piocher dans ces trois rôles  progressera et contribuera efficacement au sein de l’équipe de développement.

OK, faut piocher dans les trois rôles, mais moi j’ai toujours été manageur de test, j’y connais rien en conception de test.

Je suis analyste de test et je n’ai jamais développé quoi que ce soit, comment je m’en sors ?

Je suis expert en test de performance, je n’ai jamais fait de stratégie de test au-delà de mon expertise.

Voilà surement quelques phrases que l’on pourra entendre. Il va de soi que l’adaptation ne sera pas un long fleuve tranquille.

À mon sens, pour pouvoir progresser et rester dans le « move », il faut se tenir au courant des tendances, s’intéresser à ce qui peut être utile au quotidien mais aussi pour le quotidien de demain. Pour résumer, il faut faire de la veille.

Super mais je n’ai pas le temps au boulot. Et puis j’ai une vie en dehors.

En effet, faire de la veille nécessite un minimum d’investissement personnel. Toutefois je pense qu’au regard du monde professionnel en perpétuel mouvement, il me parait indispensable de faire cet effort.

Dans cet article, je vais vous partager mon expérience sur la veille que je fais pour rester dans le coup. Je n’aurais pas la prétention de vous fournir un guide ou une méthode.  Au contraire, je pense que chacun doit faire sa propre veille, celle qui lui convient, aussi bien sur le contenu que le temps à y consacrer.

Toutefois, je distinguerai deux catégories de personnes qui n’auront pas la même vision du temps à y consacrer :

  • Les gens dont c’est le métier et qui s’intéressent au test logiciel avec un rapport direct avec leur poste du moment
  • Les passionnés du test logiciel

Je ne porte aucun jugement sur chacune de ces catégories et je me classe moi-même dans la seconde catégorie. Et c’est cette passion qui m’a donné envie de partager mon expérience.

Assez « blablaté », rentrons dans le vif du sujet.

Je divise ma veille en deux catégories :

  • Une veille quantitative et quotidienne que j’appellerai « veille instantanée »
  • Une veille qualitative et moins fréquente  que j’appellerai « prise de connaissance »

En effet, je fais la différence entre les deux car je ne vais pas les consommer de la même manière.

Commençons par la première,  la veille instantanée est celle que je consomme le plus, à hauteur de 30 min à 2 heures par jour. Je vous rassure, elle ne se fait pas sur une durée continue. En fait, je devrais parler de veilles avec un « s » car j’en fais plusieurs fois par jour. Je la consomme via les réseaux sociaux comme LinkedIn, Twitter ou encore Slack sous forme de lecture rapide (entre 10s et 15 minutes) pour m’informer d’un sujet sur le test logiciel. C’est une information consommée sur l’instant et qui n’a pas vocation à rester dans ma tête mais elle m’éclaire beaucoup sur :

  • les tendances du moment concernant méthodes, outils et bonnes pratiques
  • les personnes intéressantes à suivre, qui contribueront à enrichir cette veille.
  • les événements : date et programme
  • sortie de magazines
  • les échanges divers et variés

Sous quelle forme est-ce que cela se présente ? Tout simplement, sous la forme de twits, de messages LinkedIn,  de commentaires, de groupes LinkedIn, articles de blog (moins de 15 minutes à lire), etc … Avec nos téléphones ultra connectés, il est facile d’accéder facilement à toute cette information et la consommer tout aussi rapidement.

Mais à quoi me sert-elle toute cette information si elle est si volatile ? Tout simplement à constituer le contenu de ma seconde catégorie de veille : la prise de connaissance.

En effet, je consomme cette dernière de manière moins régulière mais plus approfondie. L’objectif de cette veille est  d’approfondir un sujet donné pour pouvoir le restituer  et l’utiliser dans mon quotidien professionnel.

Cette veille, je dirais qu’elle me prend 2/3 heures par semaine et se traduit concrètement par :

  • de la lecture de livre
  • de la lecture de magazine
  • de la lecture d’article de blog plus long à lire ou d’interview
  • de la relecture d’ article plus en profondeur et explorer les sources de l’article
  • d’entrainement sur des outils de tests ou techniques
  • de débattre/participer/répondre sur les réseaux sociaux

Parmi tout ce que je consomme, voici quelques-unes de mes préférences:

Coté magazine sur le test ou forum:

Pour conclure, la veille n’est pas un exercice simple et il nécessite des capacités à consommer un gros volume d’information,  d’en faire le tri rapidement pour ne garder que l’essentiel.  J’espère que cet article vous aidera à faire de la veille et gardez à l’esprit que ce qui compte, c’est que votre veille  doit vous convenir pour rester au courant des tendances sur notre métier.

N’hésitez pas à partager votre propre expérience en commentaire !!!

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