C’est un fait, de plus en plus d’applications sont migrées de serveurs simple au « Cloud ». Les raisons sont multiples, on peut néanmoins retenir celles-ci :
- le Cloud offre une mutualisation des ressources (moins d’énergie utilisée en moyenne)
- le Cloud offre un service de disponibilité proche des 100%
- le Cloud diminue le coût des mises à jour
- le Cloud permet de livrer en production plus facilement
Néanmoins, in ne faut pas non plus oublier que ces avantages sont accompagnés d’inconvénients. Je pense notamment à :
- un plus grand nombre de failles de sécurité possibles (toutes les application sont mélangées et ont potentiellement accès aux autres logiciels
- un environnement changeant sur lequel on n’a que peu de contrôle
- une possible perte de performances (l’environnement n’étant pas prévu spécifiquement pour le logiciel)
Un plan de test pour une migration sur le Cloud doit donc se concentrer sur ces points afin d’assurer une qualité au moins équivalente sur les différents points énoncés.
On peut même catégoriser les tests à exécuter lors d’une migration vers le Cloud en 2 parties. La première la vérification de la non dégradation du service et de la qualité. La seconde, quant à elle, est celle de l’apport effectif du Cloud.
Les tests pour la vérification de la non dégradation du service et de la qualité (je propose ici un ordre qui part, selon moi, des tests les plus indispensables au moins primordiaux)
C’est la base mais ces tests sont les plus importants à exécuter. Une application doit avoir le même fonctionnel quel que soit son hébergement.
Si ces tests n’existent pas c’est l’occasion de les implémenter !
Il faut également avoir des tests de sécurité poussés. En effet, le logiciel n’est plus sur un serveur dédié mais au milieu de nombreuses autres applications. La sécurité des données devient un risque particulièrement important qu’il faut donc couvrir avec les tests.
Le temps de réponse et la capacité de l’application ne peuvent être dégradé. Il faut donc prévoir une campagne de test performances de régression. Le but ici n’est pas de savoir si les performances sont bonnes mais bien de vérifier qu’elles ne sont pas dégradées en passant sur le Cloud
Est-il possible de bien faire fonctionner notre application dans l’environnement du Cloud (versions de partenaire différents, potentiels API différentes…).
Les tests pour vérifier l’apport du Cloud
Ces tests sont évidemment moins impératifs que les précédents mais restent important. Cela vaut-il le coup de payer une migration (montée en compétences des équipes, ajout de risques sur l’application…) si le Cloud n’apporte pas de bénéfices ? Avant une migration vers le Cloud il est donc préférable de faire certains tests spécifiques comme :
Un atout majeur du Cloud c’est la possibilité d’installer fréquemment une nouvelle version. De même, avec un environnement changeant régulièrement il faut avoir une forte adaptabilité du logiciel
Quand on passe sur le Cloud on veut généralement avoir accès au service 24h/24, 7j/7 et ne jamais avoir de coupure. Pour cela il est impératif de faire des de fiabilité (et plus particulièrement de disponibilité). De même, des tests de réccupérabilité semblent essentiels pour s’assurer que l’application peut rapidement être remise en service.
Voici donc, selon moi, les tests essentiels pour migrer une application dans le Cloud. Comme vous pouvez le voir, les seules familles de test négligées sont les tests d’utilisabilité et de maintenabilité qui semblent très peu impacté par une migration.
Il reste également évident qu’il n’est pas forcément possible de toujours faire les tests proposés et que comme l’indique les principes du test, il faut s’adapter au contexte !
N’hésitez pas à me suivre et lire mes autres articles si vous voulez en apprendre plus sur le test ou venir partager vos connaissances
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La taverne du testeur 
[…] Que tester lorsque l’on migre une migration dans un Cloud ? […]
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